Jour 3 : On sait comment ça commence, mais pas comment ça fini !
C’est reparti en métro : E09 vers E01, pour arriver à Shinjuku. C’est un quartier d’affaire. Mais si nous y passons, c’est pour aller au parc Shinjuku Gyoen, admirer les cerisiers en fleurs.
Ce qui est sur, c’est qu’au Japon, les quartiers à forte densité, ne sont pas oppressants ! la circulation n’est pas très dense, et les rues restent relativement calmes !
Au pays d’Hello Kitty, comme dans tous les pays On s’amuse on pleure on rit … mais surtout on fait des travaux et on va aux toilettes !
Un peu de sérieux !
Voilà, nous y sommes : le Shinjuku Gyoen, un parc de 58 ha où 1500 cerisiers fleurissent pour notre plus grand bonheur !
Une bulle d’oxygène et de calme !
Nous reprenons notre marche en direction du sanctuaire Meiji Jingu …
… qui est complètement en restauration ! Donc pas vraiment d’intérêt pour les photos !
Durant l’Ère Meiji (fin XIXème-débutXXème), l’Empereur Meiji a amené de la croissance dans l’industrie et a apporté de la modernisation au Japon.
De ce fait ces barils de saké, appelés kazaridaru en japonais, enveloppés dans de la paille sont offerts chaque année aux dieux et divinités. en signe de profond respect pour les âmes de l’Empereur Meiji et l’Impératrice Shoken.
Afin d’affirmer leur humble gratitude à tous les brasseurs qui ont si gracieusement fait don de leur saké, le Meiji-jingu continue de prier pour que la prospérité soit toujours pérenne dans l’industrie du saké ainsi que pour toutes les autres industries qui font en sorte de maintenir la culture traditionnelle si chère au Japon.
De nos jours ces barils sont vides ! Pas facile la vie de prêtre shinto !
Et le bourgogne aussi, ils l’ont siphonné ?
Nous reprenons le métro pour traverser Tokyo : C03 jusqu’à C04 puis Z02 jusqu’à Z14 et nous arrivons à la Tokyo Skytree !
Y’a pas, 634 m, c’est haut !
L’ascenseur nous monte à 350 m en quelques secondes ! Et voilà ! C’est ça une mégalopole, c’est très grand !
Oh la tour Asahi (vue lors de mon premier voyage !) avec la flamme dorée sur le toit. Pour ceux qui cherchent, c’est dans la partie inférieure droite de la photo.
Par beau temps, on peut voir le Mont Fuji. Bah, il fait beau, mais l’horizon est brumeux, alors point de Fuji !
Et là, la Tokyo Tower, la tour rouge et blanche en haut à droite.
Nous devons maintenant quittez Tokyo, alors métro A20 jusqu’à A18, correspondance G19 jusqu’à G16, récupération des bagages à l’hôtel et direction la gare, qui est très proche. Nous avons un Japan Rail Pass valable pour 7 jours, ce qui va nous permettre de voyager à volonté en train.
Pour l’heure nous prenons la direction de Matsumoto.
Nous avons pris la train à 16h30 à Ueno, arrivée à 17h 46 à Nagano (oui ! Ici Nagano !) pour une correspondance à 18h11.
Nous arrivons à Matsumoto à 19h05 et après avoir déposé les bagages à l’hôtel Dormy Inn, notre principale préoccupation est de trouver un restaurant ! La ville est provinciale et les restaurants ne sont pas légions !
Nous repérons une japonaise élégante qui sort du restaurant tout au fond du couloir, alors nous nous rapprochons discrètement de la porte, mais nous n’osons pas ouvrir ne sachant pas ce qui nous attend derrière. La porte est opaque mais à l’intérieur, quelqu’un a dû repéré nos gesticulations, la porte s’ouvre, on nous compte et on nous fait signe de ne pas bouger, puis la porte se referme pour quelques minutes. Nous en restons coi ! Le temps nous semble une éternité quand soudain, la porte s’ouvre à nouveau pour nous laisser entrer.
Le restaurant se compose d’un bar autour d’un îlot central. Et la personne qui nous a ouvert, a fait déplacer les clients pour que nous ayons des places ensemble, c’était pour ça le temps d’attente derrière la porte ! Ça, c’est la culture japonaise !
Pour le reste, ce sera en impro totale, il y a bien un voisin qui parle quelques mots d’anglais, mais pour la traduction du menu c’est raté, le chef peut bien nous cuisiner ce qu’il veut ! Nous sommes confiants !
Nous nous en sommes très bien sortis, comme quoi la barrière de la langue ça n’empêche pas de dîner !
Jour 4 : Le charme de l'ancien.
La ville de Matsumoto située au cœur des montagnes est connue pour son magnifique château féodal. Celui-ci, souvent comparé à Himeji, est surnommé le corbeau (en référence à sa couleur). Sa construction débute en 1504, soit 15 ans avant Chambord en France ! 2 styles, 2 ambiances !
Plutôt spartiate l’intérieur ! Et en même temps ça a peu d’importance, vu que le château était avant tout construit pour montrer la puissance du clan. Ne disposant ni de salle de cuisine, ni de latrines, aucun seigneur n’y a jamais vécu !
C’est la pleine saison des sakuras !
Et une nouvelle plaque pour ma collection !
Des mini-véhicules !
Du thé vert et des biscuits au thé vert, à foison !
C’est pas tout ça, mais nous avons un bus à prendre !
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