République Tchèque Voyages

Prague – Avril 2014 – Partie 2 – La fin

Jour 3 : Alchimie légendaire.

La première visite de la journée sera Pražský hrad ! Situé sur la colline de Hradčany cet ensemble monumental émerge de jardins et de toits et déploie sa longue façade horizontale d’où jaillissent les tours de la cathédrale Saint-Guy et de la basilique Saint-Georges.

Pour y arriver, nous passons sous La tour poudrière (Prašná brána), un des édifices les plus connus de la ville, pour emprunter le pont Charles, puis rejoindre les rives du château.

Nous arrivons à l’entrée du château (Pražský hrad) qui est est le siège du pouvoir depuis l’époque des rois de Bohême.

La salle Vladislav est un pur exemple d’architecture du gothique flamboyant avec ses voûtes ogivales à nervures entrecroisées qui ont perdu leur rôle structurel pour n’être plus que décoratives. Et bien en vrai, nous ne l’avons pas vu, faute d’en trouver l’entrée ! Et en y repensant, une entrée était momentanément interdite au public, ça devait être là ! Le I sur le plan ! C’est le truc qui a le don de m’agacer !

La Cathédrale Saint Guy et la mosaïque du tympan de la Porte d’Or, œuvre d’artisans vénitiens en quartz, calcédoine et carreaux de verre de Bohême, représentant le Jugement dernier.

Les magnifiques vitraux de Mucha : Saints Cyrille et Méthode.

L’arrière de la Cathédrale qui fait face à la façade baroque de la Basilique Saint Georges.

Quelques jolies décorations pascales.

La Ruelle d’Or (Zlatá ulička) est formée d’une rangée de maisonnettes miniatures, certaines pas plus hautes qu’un homme, qui s’adossent au mur d’enceinte du château. Elle symbolise parfaitement l’aspect magique de Prague. Une légende tenace s’y rapporte qui en fait le lieu de résidence des alchimistes de l’empereur Rodolphe II. Mais ce qui est certain, c’est qure durant l’hiver 1916-1917, Franz Kafka a écrit Un médecin de campagne au numéro 22, qui est aujourd’hui une librairie vendant principalement son œuvre.

Nous continuons notre découverte de la rive gauche de Prague à la bibliothèque de Strahov (Strahovská knihovna), où 200 000 ouvrages prennent place dans 2 magnifiques salles : la salle de théologie de style baroque et celle de philosophie de style néo-classique. Une des bibliothèques les plus précieuses et les mieux conservées d’Europe.

Pour le dîner, nous avions réservé chez Mlejnice, où on peut goûter une des spécialités locales : le jaret !

Jour 4 : Art sublimatoire.

Nous commençons la journée par la visite du Clémentinum, qui abrite la bibliothèque nationale dans une magnifique salle baroque (photo interdite) et une tour d’astronomie du haut de laquelle nous aurons une magnifique vue sur la ville.

Un petit tour dans l’ancien ghetto juif de Josefov. La Synagogue Pinkas de style gothique tardif et la Synagogue espagnole conçue dans un style mauresque. 2 styles, 2 ambiances !

Quelques magnifiques ornements de façades Art Nouveau.

Statue de Franz Kafka rue Dusni et In Utero, sculpture cubique de femme enceinte de David Cerny !

Nous allons prendre le métro pour nous excentrer un peu de la vieille ville et nous diriger vers le nord dans une ancienne usine réhabilitée en centre d’art contemporain.

La quartier de Holešovice est un laboratoire d’art contemporain à ciel ouvert. C’est le quartier hype de la ville !

Nous arrivons au DOX ! A première vue, c’est très politiquement incorrecte, je sens que je vais adorer !

Une installation de David Cerny (encore lui !) : Vytunena smrtka !?…

Ooooooh Jesus !

A l’intérieur, une expo sur les affiches de propagandes, qui malheureusement ne rend rien en photo à cause des couvertures plastique de protection et du manque d’éclairage. 

Notre séjour se termine là ! Nous avons découvert une ville au patrimoine incroyable mais qui a malheureusement succombé à l’appel des sirènes du tourisme de masse, ce qui gâche le plaisir ! Le chemin de la place au pont Charles fait partie de l’itinéraire à éviter !

Nous étions au Savic Hotel, qui s’appelle aujourd’hui le Dominican Hotel ! « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ! » (merci Lavoisier !)

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