Envoutés que nous sommes par l’Islande, il n’était pas envisageable d’aller ailleurs.
Les billets étaient pris 15 jours après le retour de l’an passé !
Jour 1 : Ascenseur émotionnel.
Quand au printemps, les infos parlent de volcan en éruption en Islande, et nous diffusent des images de touristes assistant au spectacle, je suis tout simplement dégoûtée. Un évènement d’une telle intensité se produit rarement et là c’est trop tôt ! J’ai organisé mon circuit en ne tenant pas compte de ce phénomène, persuadée que j’était, que l’éruption serait bel et bien terminée quand nous arriverions. Jusqu’à quinze jours avant le départ, où j’apprends que l’éruption était toujours active. Cette excellente nouvelle me rend folle de joie. Je m’imagine déjà de la lave bouillonnant à l’intérieur du cratère. J’ajoute donc à la dernière minute, un léger crochet dans mon programme.
Malheureusement, le volcan n’est pas en éruption en permanence et nous sommes arrivés pendant la pause ! Mon enthousiasme retombe tel un soufflé et ma déception est immense. Je pensais réellement pourvoir apercevoir quelque chose. Et là, rien ! Ca fume et c’est tout !
La masse de lave évacuée pendant toutes ces éruptions, est gigantesque. Des hectares entiers sont désormais recouverts par cette croute noire.
Pour me guérir de ma déception matinale, direction la vallée de Reykjadalur, avec l’objectif clairement affirmé, de se baigner dans la rivière chaude (étape avortée l’année passée pour cause de météo très défavorable et du coup, d’un gros manque de motivation à l’idée de devoir se rhabiller avec des vêtements trempés par la pluie !).
Une marche de presque 4 km nous attend pour atteindre l’objectif. Sur le parking, je glousse lorsque j’aperçois des touristes en tongs, serviette à la main, prendre la direction du chemin de randonnée.
La météo est meilleure que la première fois. Nous pouvons donc admirer le paysage, et la baignade est juste un pure bonheur.
Nous passons la nuit au Landhotel, un hôtel moderne au milieu de nulle part, dont seuls les islandais ont le secret.
Jour 2 : Stupeur et tremblements.
L’objectif de ce voyage, est de découvrir les hautes terres. Ce sont des lieux moins accessibles (en 4×4 uniquement) mais qui cachent de vraies beautés.
Le Landmannalaugar, littéralement « les bains chauds des gens du pays », est une des régions les plus spectaculaires de l’Islande. Les couleurs du paysage varient du noir au jaune pâle en passant par le rouge et le bleu. Je me réjouis d’avance à l’idée de découvrir cet arc-en-ciel minéral !
L’année dernière nous avons fait un peu plus de 2000 km avec un clou dans un pneu. Cette année pour varier, ce sera la crevaison ! Je pense que nous avons la malédiction de la roue avant droite ! 3 h de piste avec une « galette ». Adieu la rando et la baignade ! La poisse ! Obligés de revenir l’année prochaine ! C’est moche ! 😉
Les passages de gués s’enchainent, tout en serrant les dents pour ne plus avoir à subir de mauvaise surprise pneumatique.
Une fois la route n°1 retrouvée, nous partons en quête d’un garagiste (une petite parenthèse de 4 h et 280 km ! ). Ca fait des souvenirs !
Si la maison d’hôte s’appelle Glacier view, c’est qu’il y a une raison ! (au fond à droite, c’est pas un nuage !)
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