Le pays du soleil levant
le Japon, c’est le voyage que nous rêvions de faire tout en pensant que ce devait être compliqué à organiser. Alors une fois n’est pas coutume, nous sommes partis en voyage organisé, même si suivre le mouvement, n’est pas vraiment notre truc ! Mais il faut reconnaître que le programme était plutôt alléchant !
Après un vol de presque 12 h et 8 h de décalage horaire, nous atterrissons à Osaka.
L’aventure peut commencer !
Jour 1 : Depaysement immédiat !
Osaka est la troisième ville du Japon. C’est la cité des affaires pas excellence. Nous nous retrouvons en immersion directe dans le quartier de Dontobori, qui regorge de restaurants, de bars, de salles de jeux (le pachinko) ou de karaoké. C’est le quartier où sortir !
Pas besoin de comprendre le japonais pour savoir ce que l’on mange dans ces établissements !
Chaque ville a des plaques d’égout en fonte personnalisées ! Ici, le château d’Osaka est symbolisé au milieu des fleurs de cerisiers, c’est bucolique !
Pas le temps de trainer, nous prenons la route en direction d’Himeji, où nous allons dîner et dormir.
Au restaurant, les banquettes sont au ras du sol et nos pieds (en chaussettes : au Japon on passe son temps à se déchausser) sont dans la fosse sous la table. Quant au repas, mieux vaut aimer les crudités ! Perso, ce que je préfère, c’est le poulpe !
Nous logeons à : Hotel Nikko Himeji.
Lors du trajet restaurant-hôtel, juste un regard curieux sur ce qui nous attend le lendemain. J’ai tellement hâte !
Jour 2 : Quand ça ne veut pas !
Le Château d’Himeji, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, est le plus grand et le plus beau des châteaux féodaux d’origine. Il a passé 4 ans sous bâches pour cause de restauration. Il est a nouveau visible tel qu’à l’époque féodale depuis seulement quelques jours. C’est avec une bonne dose d’excitation que j’attaque la journée.
Le château, du fait de sa couleur, est connu sous le nom de château du héron blanc. Quelle coïncidence !
Il a servi de décor à de nombreux films, notamment « On ne vit que deux fois », un James Bond avec Sean Connery.
Et bien nous ne visiterons pas l’intéreur ! (Trop d’escaliers trop raides, trop de seniors dans le groupe !) Premier regret d’être en voyage organisé ! C’est la loose ! Je déprime ! Mon excitation vient de me quitter ! Pfitttttt !
Une petite pause pour se remonter le moral, avant de quitter Himeji. Mais que fait cette fourchette à cette table ? Je suis choquée !
Nous arrivons à l’embarcadère pour l’île de Miyajima. Une petite traversée en bateau et nous pourrons admirer le célèbre torii flottant du sanctuaire Itsukushima, sanctuaire entièrement construit sur pilotis.
Le torii est réputé pour resplendir à marée haute, lorsqu’il se reflète dans la mer. Je me rejouis d’avance !
Bon bah, c’est marée basse ! Du coup il n’est pas du tout flottant ce torii !
Il y a beaucoup de cerfs sur l’île, et visiblement celui-ci veut envoyer une carte postale à sa famille restée sur le continent !
Le Japon est surprenant. Ce que j’aime, c’est se subtil mélange de tradition et de … fils électrique !
Nous partons pour Hiroshima.
Nous passons la nuit au Grand Prince Hotel.
C’est d’ailleurs dans cet hôtel que nous avons découvert le onsen: le bain japonais. Traditionnellement il se pratique dans les sources chaudes naturelles. Le onsen se compose le plus souvent de différents bassins, intérieurs ou extérieurs, d’eau chaude ou glacée, souvent très minéralisée. C’est en quelque sorte le thermalisme local ! Ces « bains publics » sont très prisés des japonais. beaucoup moins des européens, ce qui nous arrange bien, comme ça, nous avons pu en profiter chaque fois que l’occasion se présentait (dans la quasi totalité des hôtels hormis celui de Tokyo), sans avoir le groupe dans les parages. La détente absolue !
Jour 3 : Le poids de l'Histoire !
Nous sommes maintenant à Hiroshima, ville rendue tristement célèbre par sa destruction apocalyptique le 6 août 1945.
Le dôme sur lequel tomba la bombe A, seul vestige de l’ancienne Hiroshima.
Le Cénotaphe (monument funéraire) érigé en mémoire des victimes de la bombe, dans l’alignement de la flamme de la paix et du dôme.
Nous avons visité le musée-mémorial pour la paix. Ame sensible, s’abstenir ! C’est extrêmement prenant, à la limite du pénible, ça prend aux tripes ! J’avais beau connaître l’histoire, je ne me rendais pas compte de cette atrocité commise sur des civils : une ville rayée de la carte le temps d’une explosion, une onde de feu et de chaleur qui détruisent absolument tout sur leur passage. Une fois les photos ou les objets témoins sous les yeux, le malaise est palpable. C’est une visite éprouvante, mais enrichissante.
Les japonais aiment rapporter des petits souvenirs des endroits où ils sont passés, les tampons en font partie. On en trouve partout : dans les musées, sur les aires d’autoroute, … Ils sont mis à disposition de chacun, et nous nous sommes pris au jeu !