Nous prenons la route en direction du port de Klaskvik, où nous devons prendre un ferry pour l’île de Kalsoy, en vue de faire la randonnée du phare de Kallur.
Les îles principales sont reliées par des tunnels sous-marins.
Eysturoyartunnilin est un tunnel sous-marin de plus de 11 km qui relie l’île de Streymoy à l’île d’Eysturoy, ce qui n’a rien d’exceptionnel mais qui a la particularité de comporter un rond-point ! Et ça, on ne le voit pas partout !
D’après les informations données par la compagnie Strandfaraskip, le ferry est petit et ne peut embarquer que 12 voitures, alors nous prévoyons large pour le timing.
Malgré une heure d’avance sur l’horaire du ferry, nous sommes en douzième position et dans la ligne, un véhicule volumineux fait que nous n’embarquerons qu’en fonction de la place qui reste.
Nous avons la possibilité d’embarquer en tant que piétons et de prendre le bus de ligne qui opère sur l’île de Kalsoy, mais cela nous rend tributaires des horaires, ce qui est loin d’être ce que nous plébiscitons.
Nous patientons donc jusqu’à l’heure du départ, lorsqu’un « local » qui maîtrise les horaires des ferries déboule et devient prioritaire pour l’embarquement, nous décidons donc de changer de programme.
Adieu le phare de Kallur ! Snif !
Voilà ce que nous avons raté, le phare de Kallur, à l’extrémité de l’île de Kalsoy. (photo chipée sur internet !)
Pour la seconde fois, les Féroé ne se laissent pas aborder facilement.
A la place nous partons explorer d’autres extrémités.
L’accès à Múli se fait par une route qui a des airs de piste. Ce hameau du bout du monde de l’île de Borðoy où la vie doit être rude offre cependant un très joli panorama sur le fjord.
Le foin y sèche sur des fils à linge !
Puis direction Klakkur. Son ascension permet d’avoir une vue panoramique sur les îles d’Eysturoy, Kalsoy, Kunoy et Borðoy.
Pas de secret pour avoir une vue panoramique, il faut d’abord grimper !
Et enfin, le port de Klaksvik,
Kalsoy, Kunoy et Borðoy.
Une curiosité locale, pendant que les mamans vont déjeuner ou prendre un café, les poussettes avec leur occupant restent sur le trottoir, bien rangées devant la vitrine idoine. De la graine de viking !
Je profite de notre retour en ville pour faire le tour des boutiques de laines.
D’abord Tógvhúsið une boutique qui propose une belle sélection de laines de marques internationales, puis Naviala marque nationale.
Jour 4 : De l'histoire à la légende.
Le phare du port de Tòrshavn, construit sur l’ancienne forteresse de Skansin.
Le quartier historique de Tinganes, siège du Løgting, le parlement local, l’une des plus vieilles assemblées législatives au monde, durant mille ans.
Tient, encore une poussette avec son occupant ! Faudrait élargir le concept ! Non ?!
Après avoir fait le tour du centre historique de Tórshavn nous prenons la route pour nous rapprocher de l’aéroport.
Trøllkonufingur (le doigt de la troll) un monolithe de 313 m.
La légende raconte que le monolithe serait le doigt d’une sorcière qui voulait jeter les îles Féroé jusqu’en Islande. Mais lorsqu’elle atteignit la mer au sud de Vágar, le soleil se leva et elle fut transformée en pierre et tomba dans l’océan. Elle était si grande que lorsqu’elle atteignait le fond de la mer, l’arrière de sa tête et un de ses doigts dépassaient de la surface.
La boutique Húsfríðkan pour les tricopathes qui auraient besoin de faire un dernier achat avant de monter dans leur avion !
Voilà, notre séjour féroien touche à sa fin, ce petit pays à la géographie si particulière est culturellement très proche de son royal associé danois, y compris pour les Smørrebrød. (J’adore ce mot, il fallait que je le case absolument !) 😉
Il m’était impossible de résister à la tentation dans un pays où il doit y avoir plus de moutons que d’habitants !
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