Emballée par mon premier voyage aux Etats-Unis, c’était décidé, ce mois d’août serait celui des grands espaces américains et notamment du parc du Yellowstone. Enfin ça c’était dans un monde idéal, parce qu’il y a des fois ou rien ne se goupille comme prévu. Finalement, agacée par une mise en place qui n’avançait pas comme je le souhaitais, je propose à Monsieur D. de partir en Islande. Idée qui remporta aussitôt son aval. Faute de voir les geysers du Yellowstone, nous reverons celui de Geysir (car nous sommes déjà venus en Islande il y a plusieurs années).
Je réserve donc mes billets d’avion, mes hôtels et l’essentiel des sorties, juste avant qu’un intrus fasse son apparition : le coronavirus !
Partira, partira pas ? La question va se poser pendant plusieurs semaines, sachant que notre séjour portugais prévu pendant les vacances de Pâques a totalement été annulé à cause du confinement, le doute persiste. Finalement l’espace Schengen sera rouvert, mais 3 semaines avant le départ la compagnie aérienne annule ses vols ! Oups ! Ca c’est une tuile. Est-ce que j’annule tout ou est-ce que je cherche un vol ? Finalement je reprends des billets en urgence chez Icelandair. Pas bon marché la dernière minute !
Le vol étant tôt le lendemain matin, nous passons la nuit au Citizen M, histoire de ne pas se lever en pleine nuit.
La chambre nous fait penser à celles que nous avions à Tokyo, c’est déjà le début d’un voyage !
Jour 1 : Droit au but.
Bien arrivés à …. Amsterdam ! Bah oui, il n’y avait plus de vol direct lorsque j’ai repris les billets !
Nous arrivons à Keflavik, une fois les formalités habituelles effectuées : test PCR, récupération des bagages et de la voiture (chercher l’intrus !), nous attaquons le programme par … une pause au Blue Lagoon. 😉
Objectivement, en 8 ans, l’endroit c’est « industrialisé », le bassin a triplé de volume pour attirer toujours plus de touristes. Certes c’est la « Curiosité » du pays, mais franchement il n’y a plus le charme que nous avions connu. Déçus nous sommes !
Le but de ce voyage est de faire le tour de l’Islande en empruntant la route N°1. C’est une route « circulaire », sous-entendu : qui fait le tour de l’ïle.
Nous avions fait notre premier voyage en hiver, période où il est compliqué de s’aventurer au nord. Nous avions donc exploré une partie du sud.
Petite précision quant à la location d’un véhicule : il est fortement recommandé de louer un 4×4, car en dehors de la route N°1, on trouve souvent des pistes ! Les options d’assurance telles que gravillons ou cendres sont plus que fortement recommandées, les conditions climatiques pouvant être extrêmes. Résultat, louer un véhicule coûte une blinde !
Première curiosité : les solfatares de Seltún.
Des passerelles serpentent entre les marres de boue bouillonnante. Ça sent le soufre !
Nous prenons de la hauteur en suivant un sentier, et nous nous retrouvons dans un paysage de lande volcanique, moussue, déchirée de fins torrents. Il frais frais, l’air est pur, nous sommes seuls, bref, c’est le bonheur ! L’envoûtement opère déjà !
Après cette première belle découverte, nous filons en direction de la péninsule de Snæfellsnes pour y admirer le volcan le plus emblématique du pays, celui qui figure en couverte de quantité de guides touristiques : le Kirkjufell.
Les nuances de couleurs sont magnifiques !
Attention ! Un troupeau de pelotes sans permis !
Arrivée à Reykholt. Après avoir posé les bagages, petit tour d’horizon du village : l’église et Snorralaug, un bassin alimenté par une source chaude. Malheureusement, baignade interdite !
La maîtrise de l’eau chaude des sources géothermales, permet de chauffer des serres pour la culture de fruits et légumes. Ce n’est pas parce que l’Islande est un pays froid, que rien n’y pousse ! Suffit juste d’être malin !
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