Ascension du Hverfjall, un cratère apparu il y a 2 500 ans, et dont le cône est très bien conservé.
Un peu de maths : si le diamètre du cône est de 1 200 m, quel en est le périmètre ? Sachant que la vitesse moyenne d’un marcheur est de 5,6 km/h, combien de temps vais-je mettre pour en faire le tour ? Bon, je vous aide ! J’ai mis 9 minutes pour monter et 42 pour faire le tour.
Un peu plus loin : Grjótagjá, une rivière thermale au fond d’une grotte dans une faille sismique. Impressionnant ! Ça donne une idée de la dérive des continents.
Hverir ou Hverarönd, signifiant littéralement « sources chaudes des canards », est un site hydrothermal présentant des sources chaudes, des fumerolles, des mares de boue et des solfatares très actives. Bref, ça sent encore le soufre !
Encore en train de tremper ! Et oui, cette fois-ci dans le « Blue Lagoon » du nord : Myvatn Nature Baths. Nous y retrouvons l’atmosphère qui nous a tant manqué chez son cousin du sud.
Fáskrúðsfjörður est le village qui accueillit des marins français venant pêcher sur les côtes islandaises sur une période allant du XIXe siècle jusqu’en 1914. L’ancien hôpital français fondé en 1903 est aujourd’hui un hôtel et l’église est une église ! 😉
C’est de l’histoire de cette ville que vient l’inspiration de Pierre Loti pour son roman « Pêcheur d’Islande ».
Le nom des rues est écrit en islandais et en français.
Fosshotel eastfjords, chambre avec vue sur le fjord (mais là ça ne se voit pas parce que les rideaux sont tirés !)
Jour 6 : Meurs un autre jour !
Après une pause à Höfn, question de vérifier que nous n’avons toujours pas le coronavirus, nous arrivons à Jökulsárlón. C’est une lagune glaciaire dont les eaux bleues paisibles sont parsemées d’icebergs provenant du glacier Breiðamerkurjökull. Nous allons y expérimenter un nouveau moyen de locomotion : le véhicule amphibie !
C’est également sur cette lagune, glacée en hiver, que de nombreux films sont tournés : Batman, Lara Croft ou James Bond.
Les couleurs de la glace sont dingues. Les marbrures noires sont les conséquences des éruptions volcaniques qui déposent leur couche de cendre avant d’être à nouveau recouverte de neige.
L’atmosphère est vraiment particulière. Il ne fait ni beau, ni moche. Nous avons vraiment la sensation de respirer de l’air pur. Pour la première fois de notre voyage, nous ressentons la fraîcheur (la moyenne en août est de 13°C), certainement due à la grande quantité de glace environnante.
Ce qui n’empêche pas les habitants du coin d’être bien paisibles et de prendre volontiers la pause.
La lagune s’écoule par un petit chenal vers l’océan Atlantique, abandonnant au passage des morceaux de glace sur une plage de sable noir surnommée Diamond Beach.
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