Jour 9 : Frustration, ou pas ?!
La dernière rando de ce voyage, doit nous mener à une rivière chaude, dans laquelle nous pourrons nous baigner. La météo n’est pas géniale, mais nous partons quand même.
Au fur et à mesure de notre progression, la météo se gate !
Finalement, pas de baignade pour nous ! Ce n’est pas l’idée de nous déshabiller sous la pluie et de nous plonger dans l’eau chaude qui nous dérange, mais plutôt celle de renfiler des vêtements froids et trempés après la baignade ! Hmmm ! Grosse frustation !
Eux, ça n’a pas l’air de les déranger d’être sous la pluie !
Après un change complet dans le Duster, nous gagnons la capitale : Reykjavik.
Au paradis des tricoteuses : des boutiques avec trop de choix ! Mais comment font les islandaises ? Impossible de résister !
Handverkskúnst, Hraunbær 102a, 110 Reykjavík : notamment pour les écheveaux de Dottir dyework.
Amma Mús – handavinnuhús, Fákafen, Reykjavík : pour les écheaveaux de Vatnsnes Yarn ou pour Knitting for Olive.
Storkurinn, Síðumúli 20, Reykjavík : beaucoup de chose : Rowan, Lamana, LITLG et Hélène Magnússon.
Le bar Glacierfire : c’est peur-être ça la solution anti-coronavirus !
Un peu de réconfort après notre journée très humide, mais en respectant les règles de distanciation sociale ! Nous n’avons pas pu résister à un cocktail. J’ai testé l’Aviation 2.0 : gin + citron + violette + cerise de la Fôret noire + eau des glaciers islandais ! Sont forts ces robots !
Pour l’hôtel, le coronavirus a modifié mes plans. J’avais réservé à l’Exeter Hotel, déco industrielle, parking, mais un peu excentré.
Finalement nous avons été surclassé dans un autre hôtel (du même groupe), très art déco : l’Hotel Borg. Plein centre et grande classe !
Oh mon Dieu, la salle de bain de roumain ! Dans un si bel hôtel ! Radiateur à fond pour une mission séchage ! C’est le résultat de notre randonnée pluvieuse du matin.
Jour 10 : Baie des fumées.
La Hallgrímskirkja : la cathédrale, dont l’architecture représente des orgues basaltiques.
Sólfar : le voyageur du soleil, est une sculpture qui symbolise un bateau viking.
L’architecture nordique est une architecture très simple, pas de fioritures !
Harpa : une salle de concert ultra moderne.
La particularité de Reykjavik est qu’on y voit un grand nombre de « murals ».
Une oeuvre de D*face, dans le cadre du projet « Poésie murale » de Reykjavik. Alors perso, je suis très fan !
Mais les peintures ne sont pas seulement sur les murs !
Mon préféré, très pratique pour ceux qui ont trop bu et qui veulent tester leurs capacité ! (Vu à l’oeuvre)
Pour ceux qui y croient encore !
Mais, sont-ce des pelotes que j’aperçois derrière ce tracteur ? Hmmf, de la Lopi, ça gratte ! Et là, dans les paniers derrière la chaise ? Mieux ! De la Einrum ! La tentation est vraiment partout ! Heureusement que c’est la fin de notre séjour, ça évitera que je mette mon compte dans le rouge !
Pour notre dernière soirée en Islande, j’ai réservé dans un restaurant gastronomique, histoire que ce voyage soit encore plus inoubliable. J’ai trouvé une adresse « secrète » (même avec le GPS, impossible de trouver l’entrée, mais je n’en dirais pas plus !) où le chef Þráinn Freyr Vigfússon cuisine devant 8 convives : c’est ÓX.
1 : tomate – livèche – fromage Tindur ; 2 : consommé de tomate ; 3 : boeuf – angélique – fraises ; 4 : haddock – moules ; 5 : wasabi – graines de tournesol – crevettes
6 : concombre – pin – coriandre ; 7 : Saint Jacques – raifort – panais ; 8 : Skyr – pommes de terre – beurre brun ; 9 : pain de seigle – beurre ; 10 : morue – sauce aux fruits de mer et 11 : salade
Le filet de bœuf a cuit dans la caisse.
12 : boeuf – chou kale – betterave rouge ; 13 : granité au wasabi – yaourt – pomme ; 14 : crème fraîche – framboise – réglisse ; 15 : bouchées sucrées
C’était le repas le plus dément que j’ai eu l’occasion de faire ! 15 plats ! Whaou ! Une expérience inoubliable !
Et voilà mon butin ! Parce qu’il faut bien se rapporter un souvenir !
Oscar Wilde disait : « Le seul moyen de se débarrasser d’une tentation est d’y céder. »
