Pour arriver à Flateyri, il faut empreinter un tunnel à une voie avec espace de stationnement pour le véhicule venant en sens inverse, à la façon des routes irlandaises et de leurs passing places, mais dans un tunnel, ça rend la chose beaucoup plus impressionnante !
Une fois arrivé, la beauté du fjord et des montagnes est saisissante.
Au XIXème siècle, Flateyri vivait de la pêche, notamment la pêche au requin du Groenland : le « hákari », le fameux requin faisandé !
Shopping obligatoire dans la plus ancienne librairie d’Islande qui a gardée sa décoration de l’époque : the Old Bookstore de Flateyri.
Mon choix de lecture est en lien avec la journée à venir : « L’énigme de Flatey ».
Pour la petite anecdote, le grand-père de l’auteur de ce roman et le grand-père du libraire ont fondé la librairie.
J’ai donc eu la chance l’acquérir une version dédicacée, si ça ce n’est pas la classe !
Le voyage dans le temps se poursuit dans la partie musée du bâtiment.
Effet miroir parfait !
La cascade de Dynjandi avec ses 99 mètres de haut est la première des 8 chutes qui composent Fjallfoss
Reykjafjarðarlaug est une magnifique piscine naturelle avec une vue époustouflante sur le fjord.
Balade sur les hauteurs de Patreksfjörður avant de passer la nuit à l’hôtel Fosshotel Westfjords.
Jour 4 : L'énigme de Flatey.
Nous allons découvrir un petit joyau islandais loin du tourisme de masse : Flatey.
Mais avant de prendre le ferry, nous avons le temps de partir en quête de sources chaudes.
Piscines de Krosslaug
Et Hellulalaug.
Nous embarquons sur le Baldur pour Flatey, une minuscule île qui compte plus de moutons que d’habitants.
Cette île fut habitée par de nombreuses familles de pêcheurs qui quittèrent cependant, peu à peu, l’île en raison de son isolement et des conditions de vie plus rudes que dans le reste du pays.
La plupart des touristes prennent le ferry pour apercevoir les jolies maisons colorées de Flatey et pour ne pas refaire la route menant aux fjords. Nous sommes seulement une poignée à débarquer pour visiter l’île.
Sur Flatey, il n’y a pas de voitures, nous devons donc laisser la clé de notre véhicule à un membre de l’équipage qui le débarquera à Stykkisholmur. Nous n’aurons plus qu’à récupérer la clé lors de notre seconde partie de trajet.
Le village et son magnifique Hotel Flatey où nous ferons plusieurs pauses dans la journée.
Les horaires de ferry nous laissant largement le temps de déjeuner, faire le tour de l’île et revenir pour le goûter.
Le cimetière et l’église.
L’église a été restaurée en 1990 et des fresques racontant la vie d’antan y représentent des pêcheurs, un chasseur de macareux avec son filet, un dépeceur de phoque et dans le choeur, Jésus est représenté vêtu d’un pull islandais.
La bibliothèque municipale, petite mais cozy.
Sa présence est presque une obligation, de part l’existence du livre de Flatey, qui est le plus long des manuscrits islandais. Richement décoré, il fut rédigé de 1387 à 1394, il a servit de support à un roman policier « L’énigme de Flatey » qui fut ensuite adapté en série télévisée.
Les habitants sont peu bavards.
Séchoir à poissons et bateau de pêche échoué.
Et pour le côté artistique ! La photo de face de ce fétiche de la fertilité n’est pas des plus parlante, j’en convient!
Alors que nous avions passé la journée sans croiser âme qui vive, l’île s’anime soudain avec le passage du ferry du vendredi soir qui libère son flot d’islandais venus passer le week-end dans les maisons familiales. Les voitures n’étant pas autorisées, ce sont les tracteurs qui sont de sortie pour aller récupérer les bagages et provisions au port et prennent la tête du cortège.
Flatey est une île très particulière, un petit joyau qui se prête à la flânerie et où courir après le temps n’a aucun sens.
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