Le Japon est un pays qui aime ses traditions, et pourtant, il est résolument tourné vers la technologie. Nous allons vérifier si c’est avéré avec le shinkansen ! C’est quoi donc me direz-vous ? Et bien, c’est le TGV japonais hyper profiler, que nous avons utilisé pour nous rendre d’Hiroshima à Kyoto.
Arrivée à Kyoto, la ville spirituelle, riche du plus beau patrimoine historique japonais. j’ai hâte, je bouillonne d’impatience !
La gare de Kyoto, moderne et gigantesque. C’est une ville dans la ville. On y trouve un centre commercial, des restaurants et hôtels.
Nous débutons notre découverte de Kyoto par un passage au marché Nishiki, qui va nous donner une idée assez précise de ce que consomment les japonais.
Oh ! Un moulin à thé matcha ! (Oui, le thé fait partie de mes fixettes !) Les feuilles de thé doivent être dénervurées avec d’être réduite en poudre par les meules du moulin.
Les japonais aiment tellement le thé vert matcha, qu’il l’utilise dans des friandises !
Nous continuons nos déambulations dans le quartier de Gion, le quartier des geishas, qui a gardé son cachet traditionnel !
Pas l’ombre d’une geisha à l’horizon ! Déception et en même temps, il pleut et il n’y a pas foule.
Jour 4 : Journée du patrimoine !
Alors, pas de temps à prendre, la journée est chargée ! Nous attaquons le programme par le temple Kiyomizu-dera, le temple de l’eau pure, nom qui lui vient de la chute d’eau se situant dans son enceinte. Il est enregistré au patrimoine de l’UNESCO et est surtout célèbre pour son immense terrasse construite sur pilotis.
Une expression japonaise « se jeter du Kiyomizu-dera » a pour origine une tradition qui prétendait que si une personne survivait à un saut depuis la plateforme du temple, son vœu se réaliserait. Durant l’époque d’Edo (de 1600 à 1868), 234 sauts ont été comptabilisés avec un taux de survie de 85,4 %. Le saut ne fait, en effet, que quinze mètres, et une importante végétation en contrebas de la plateforme peut amortir le pèlerin. La pratique a depuis été interdite, c’est bizarre !
Les 3 photos suivantes sont de ma mère ! Les miennes n’étaient vraiment pas top ! Au moins un intérêt à voyager avec ses parents ! D’habitude je ne pars pas avec mes parents et encore moins en voyage organisé, une exception !
En quittant le temple, nous passons dans une petite rue très commerçante. Il y a une quantité d’échoppes de gourmandises à la pâte de haricots rouges (que nous avons goûté et regoûté et reregoûté. Nous voulions être certains que c’était bon !) ou au matcha. Il y a également de l’artisanat local. Et il faut reconnaître qu’en matière de fonte, les japonais sont plutôt doués. Je suis tombée sur cette merveille à 1500 € ! (Dire que chez nous, le consommateur trouve que 150 €, c’est déjà cher pour une théière !) Pfffff !
Nous continuons, notre périple avec la visite du Nijo, le palais du shogun, inscrit au patrimoine de l’UNESCO.
L’intérieur du palais est décoré de peintures murales dorées représentant, entre autre, des pins ou des tigres, dans le but d’impressionner les visiteurs. De somptueux panneaux sculptés y sont également disposés. Les shoguns cherchaient à montrer ainsi leur richesse et leur puissance.
Une des caractéristiques du château est le « plancher rossignol » qui recouvre les couloirs. Il est construit de telle sorte que le moindre pas fasse crisser les lattes de bois, qui émettent un son semblable au pépiement d’un oiseau. Ce plancher est construit pour détecter tout intrus ou assassin possible.
Malheureusement les photos sont interdites à l’intérieur ! (C’est le cas dans beaucoup d’endroits !)
Pas de temps à perdre, nous prenons la direction du temple Ryoan-ji (le temple du repos du dragon), afin de découvrir son jardin zen. Un incontournable, lui aussi classé au patrimoine de l’UNESCO.
Ah oui, petite précision, un jardin zen, est un jardin de sable et de pierre ! Celui-ci est l’un des plus purs achèvements de l’esthétique zen. Ici, il y a 15 pierres, mais elles sont disposées de telle sorte qu’on ne peut en voir plus de 14 à la fois. Le sable est ratissé quotidiennement par les prêtres du temple. Ce jardin est un exemple de pureté pour la méditation.
Nb : la photo n’est pas de moi, mais de ma mère ! Encore !
Voilà un japonais prévoyant !
Mon moment de poésie ! Ces pétales de cerisier sur la mousse, j’adore ! Je trouve que ça détend !
Nous terminons notre marathon de visites par un bijou : le Kinkaku-ji, autrement appelé pavillon d’or. Un autre incontournable, lui aussi classé au patrimoine de l’UNESCO.
Au Japon, le printemps marque le début de l’année et le renouveau de tout un cycle. Les japonais célèbre l’hanami. Faire hanami : c’est un moment de contemplation, c’est regarder les fleurs, leur délicatesse, vue comme une métaphore de la vie elle-même, lumineuse et belle, mais passagère et éphémère. C’est beau, mais c’est triste !
La Kyoto Tower by night ! Bye bye Kyoto !
Nous retournons à l’Hotel Nikko à Nara, dans lequel nous avons passé 3 nuits.