Jour 7 : En pleine fleur !
Nous nous dirigeons vers le château de Hikone. Il est certes moins impressionnant que celui de Matsumoto, mais il est lui aussi d’origine.
L’hanami est une fête, symbole de renouveau, célébrée dans tout le Japon. Les japonais s’installent sous les cerisiers pour en contempler les fleurs, tout en dégustant du saké.
Et les hérons, petits patapons, jouent à chat perché !
Mais surtout, ce qui vaut le coup d’œil, c’est le jardin qui est au pied du château : le Genkyu-en.
Nous quittons Hikone par le train de 11h55 en direction de Kyoto
Après avoir déposer les bagages à notre hôtel : Kyoto Hot spring Hatoya Zuihokaku, nous partons au Nijo (nous l’avons déjà visité lors ne notre premier voyage, mais une piqûre de rappel ne fait pas de mal ! Et puis, l’heure étant avancée, nous n’avons pas le temps d’aller au jardin initialement prévu !)
Pas de photo à l’intérieur !
Les fleurs sont magnifiques ! Nous n’avions pas eu autant de chance depuis le début du voyage, la pluie à Tokyo avait précipité la fin de la floraison et dans les montagnes, la fraîcheur ralenti l’éclosion des fleurs. Ici à Kyoto, c’est pile le bon moment pour l’hanami !
Kyoto est la ville traditionnelle du Japon, les japonaises revêtent facilement le kimono !
Nous regagnons le quartier de la gare pour faire un peu de shopping.
J’aime ce pays où les gourmandises sont au thé !…
La Kyoto Tower by night.
Jour 8 : Zen, restons zen !
Kyoto est très bien desservi par les bus, nous circulons avec une carte pour la journée.
Nous commençons la journée par le Gingaku-ji, le pavillon d’argent, commandité pour rivaliser avec le Kinkaku-ji, le pavillon d’or, construit par le grand-père du clan. Ce pavillon devait être recouvert d’argent, mais n’a jamais été achevé. Le bâtiment, qui devait être un monument ostentatoire, est maintenant pris en exemple pour montrer le raffinement dans la simplicité de la culture japonaise.
Le jardin sec et le Kō getsudai, le tas de sable symbolisant le mont Fuji.
Le Gingaku-ji.
Nous reprenons le bus pour aller au Nanzen-ji, l’un des cinq grands temples zen de Kyoto, pour y voir le Hojo Garden, … et nous visitons le Eikando Zenrin-ji. Euh, visiblement nous avons raté un virage ! Nous ne sommes pas dans le bon temple ! Cela nous donnera un prétexte pour revenir à Kyoto !
Puis direction le Tofuku-ji pour y voir le jardin sec.
Nous voulions voir le jardin de mousse du Hojo et nous nous retrouvons au Kaizando Temple ! Le jardin de cette annexe du Tofuku-ji est certes très joli, mais ce n’est pas celui pour lequel nous étions venus ! Le problème de ces immenses sanctuaires, c’est que les entrées sont plutôt discrètes et que nous avons dû passer devant sans oser entrer ! Car cette fois nous étions au bon endroit ! C’est frustrant, ça me donne l’impression d’être passée à côté de mon voyage ! Et en même temps, ça me donne une excuse pour revenir ! C’est vraiment pas de chance !
Nous quittons le temple pour retourner en centre ville.
Pour l’après-midi, je me suis mise en quête d’une boutique de laine, et je me retrouve à traverser le marché Nishiki, endroit typique mais aussi très touristique ! Heureusement que quelques échoppes de thé me rejouissent ! Notamment le moulin à matcha, moulin dont les meules broient les feuilles de thé vert pour en faire la poudre qui est utilisée pour la cérémonie du thé.
Au final, je n’ai pas trouvé mon bonheur !
J’ai bien trouvé la boutique Avril yarn, mais qui malheureusement était quasiment vide et pour cause elle est aujourd’hui à une nouvelle adresse : Avril pépin. Résultat, rien d’intéressant à se mettre sous la dent !
Ensuite, je pars à la recherche de la boutique Walnut, que je n’ai malheureusement pas trouvé !
Fallait rester Zen, soyons Zen,
Du sang froid dans les veines, soyons Zen
Plus de choc à la chaîne.
Zen, restons Zen, …
Zen, Zazie.
Bref, il faudra que je revienne à Kyoto !
Un thé pour se détendre ?! Voilà à quoi ressemble un salon de thé au Japon ! Ah oui, ça peut surprendre, mais ici le thé, c’est une philosophie, rien ne doit encombrer l’esprit ! De l’épure !
Sinon pour les non-puristes, il y a l’option industrielle …
Mais dans tous les cas, mieux vaut aimer le thé vert !
