Nous partons à la découverte de la partie sud-ouest de l’île.
En route pour la Savane des esclaves, un musée qui témoigne du patrimoine culturel martiniquais.
Nous découvrons un pan de l’histoire des colonies, mais aussi qu’avant cela, la Martinique était déjà habitées par les Indiens Caraïbes.
Ci-dessous, à gauche une calebasse, fruit que l’on creuse et que l’on utilise pour boire le maté (cette boisson rendue populaire par les joueurs de foot de l’équipe de France en été 2018 !). Un ustensile qui pousse sur un arbre ! Si vous cherchez du maté, c’est ici !
A droite des cabosses de cacao. Les fèves qui en sont extraites permettent de produire du beurre de cacao. J’en ai acheté, le parfum qui s’en dégage est incroyable. Quant au goût, il est intense mais amer.
Depuis notre arrivée, je suis très excitée à l’idée d’aller me prélasser sur « ma » plage ! Enfin, sur ma plage homonyme !
L’Anse Dufour, jouxte l’Anse Noire, leur particularité tient du fait que comme le nom de l’une l’indique, elle est de sable noir, alors que sa voisine, est de sable blanc. Une rareté géologique !
Après avoir rechercher les meilleurs spots de snorkelling de l’île, il s’avère que l’Anse Dufour et l’Anse Noire font partie du top du top ! La grande classe !
Ta ta ! voici quelques-uns des spécimens que j’ai vu ! J’ai également vu des murènes et beaucoup d’autres espèces non identifiées ! C’est vraiment extraordinaire d’avoir la sensation de nager dans un aquarium !
En tendant l’oreille, nous entendons parler de tortue. Ce qui attise notre curiosité. Nous devons y retourner !
Mais oui, j’ai vu une tortue ! Bon OK, un peu cernée par les touristes en affluence !
Mais ça en valait la peine, c’est normal que chacun veuille en profiter.
Jour 6 : Un moment de grâce.
C’est avec un bel entrain que nous arrivons à l’Anse Noire, et avec l’espoir de réitérer l’expérience de la veille.
Aussitôt arrivés, aussitôt dans l’eau, nous n’avons qu’une envie : voir les tortues ! Nous nageons jusqu’à l’extrémité du ponton, et rien, pas l’ombre de la carapace d’une. Le désespoir total. Le masque dans l’eau nous oscillons la tête de gauche à droite (et inversement !), sans rien voir. Juste des jeux d’ombres qui nous font espérer. Quand soudain, je crois en avoir aperçu une. Je tourne la tête pour faire signe à Monsieur D. qui est 10 m devant et ne me calcule pas. Le temps de me faire comprendre, plus de tortue. Mais je suis persuadée de l’avoir vu, alors nous continuons notre recherche. Peut-être un peu plus près des voiliers qui sont amarrés dans la baie. Nous faisons le tour, et là, qui est-ce qui nous attendait ? Mais oui, une tortue ! Nous commençons à la suivre, elle nage plus vite que nous, mais nous attend. Le temps n’a plus de prise. Ce que nous préférons, ce sont les instants où elle sort la tête de l’eau pour prendre sa respiration, là, nous la voyons très distinctement. Et elle replonge et nous promène dans la baie. Nous essayons d’être le plus discrets possible, afin de ne pas alerter les autres nageurs. Ce moment, nous voulons le garder rien que pour nous. Je me rapproche d’elle et suis tellement proche que je pourrai tendre la main et la toucher, et puis non, c’est un animal sauvage, je me résigne. Nous continuons un peu notre périple avant de la laisser filer.
Jour 7 : Comme des poissons dans l'eau !
Maintenant que nous sommes addicts à la recherche de poissons, nous tentons un autre spot : l’Anse d’Arlet. La plage est moins charmante et beaucoup plus grande que les 2 précédentes. Nous n’y croiserons pas de tortue, mais une multitude de poissons, tous plus beaux et colorés les uns que les autres. J’en garde le souvenir d’avoir eu du mal à quitter l’eau tellement c’était irréel.
Notre voyage est terminé. Il reste encore beaucoup de choses à découvrir. Nous n’avons pas visité le nord de l’île et ne nous sommes pas baignés sur la côte Atlantique (à cause des sargasses !). Nous ne sommes pas non plus allés à Fort-de-France, sans doute le besoin de calme et d’espace. Mais cela nous donnera un prétexte pour revenir !
Pour info, nous avons pris un vol sur la compagnie Corsair (un peu plus de 500€ A/R / pers), avons résidé au Pierre et Vacances de Sainte-Luce (1216€ pour 8 nuits) et avons loué une voiture chez Sixt (pour un peu plus de 400€).
Quelques idées de souvenirs à rapporter : du rhum (évidemment), de la confiture de goyave (c’est trop bon !), du beurre de cacao (rien que l’odeur est terrible !), un paréo ou des petits bracelets fantaisies.
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.Ok