Jour 9 : Voyage au centre de la terre.
Nous quittons la Croatie, sous-entendu, nous allons passer la frontière et ça peut prendre du temps ! Et faisons une nouvelle fois escale en Slovénie. Cette fois pour visiter des grottes dignes de Jules Vernes : Škocjanske jame.
NB : le site ne permet pas d’acheter ses billets en ligne, il faut se faire la queue aux caisses. En ce qui nous concerne, même armés de patience, grrrrrr ! Le parking était complet, donc nous avons été envoyé sur un parking de zone industrielle où une navette venait nous récupérer, puis la file d’attente au guichet qui dure, qui dure …. et au final pas de visite de la grotte principale pour cause de trop de temps perdu avec les 2 premières étapes et donc nous nous rabattons sur la visite plus courte, question de ne pas repartir bredouille ! En même temps à chaque voyage, il faut un truc qui va de travers !
Nous cheminons le long du sentier lumineux qui serpente à flanc de paroi de la grotte.
L’effet est sans doute moins impressionnant dans cette grotte secondaire mais l’ambiance y est tout de même !
Nous revenons à Venise, ou du moins à proximité de sa lagune pour 2 nuits à l’hôtel Ca di Valle à Jesolo. Exceptionnellement, je ne donne pas le lien de cet établissement qui est à éviter ! Comme une tendance à confondre client et pigeon ! L’idée était de ne pas avoir à rentrer dans Venise mais de pouvoir prendre le vaporetto facilement pour aller dans les îles et également de pouvoir profiter des immenses plages de sable fin. L’idée est intéressante, mais nombres d’hôtels imposent un minimum de 4 ou 5 nuits, de plus les soirées sont agrémentées par la chasse aux moustiques ! Bref, il y a peut-être moyen d’améliorer l’idée !
Jour 10 : ... ou pas ... !
Nous prenons la directions de l’embarcadère de Treporti, afin de prendre le vaporetto qui va nous emmener à Burano, l’île des pêcheurs.
Burano, c’est une vraie belle découverte. Toutes ces petites maisons peintes de couleurs vives donnent une ambiance vraiment à part. Je me verrai bien tenir mon petit commerce au bord d’un canal !
Forts de cette visite, nous décidons de retourner sur Murano, l’île des souffleurs de verre.
Et là, la magie n’opère plus ! C’est noir de monde, les boutiques proposent plus de produits chinois que de verrerie réellement soufflée sur place ! Les fours allumés donnent l’illusion ! En même temps peut-être à cause de l’appel de l’estomac ou de la longue balade faite auparavant, nous décidons de quitter l’île sans vraiment nous enfoncer dans ses ruelles les plus éloignées. Nous repartons en direction de l’embarcadère où la foule présente achève de plomber notre ressenti du lieu ! Peut-être un jour, reviendrons nous dans de meilleures conditions pour profiter pleinement du charme de l’endroit. Pour l’heure, notre ressenti est plutôt négatif et pourtant un sentiment d’inachevé m’assaille.
