Pour Noël, fini les cadeaux qui restent dans un placard. Nous préférons largement un week-end en amoureux ! Mais quelle destination choisir ? Ce sera Versailles ! Pourquoi ? Parce qu’il y a un pavillon du château qui porte notre nom !
Un week-end en amoureux, ça commence par un très bon restaurant !
La table du 11, un macaron au Michelin pour Jean-Baptiste Lavergne-Morazzani, jeune chef prometteur qui a fait ses armes chez Gordon Ramsay puis chez Yannick Alléno. C’est une cuisine responsable qui nous y attend (70% des légumes proviennent du potager de l’établissement). Mais pas simple d’y avoir une table ! Mieux vaut anticiper la chose !
Les saveurs, couleurs et textures se bousculent ! Waouh ! Betterave, chou braisé, lotte, poulette à la truffe, pomme, châtaigne, vont tour à tour nous impressionner et nous envoûter ! Ici, pas de noms pompeux, juste des ingrédients de qualité !
Après un tel festin, direction le Louis Versailles, pour un repos bien mérité !
Le soleil se lève sur Versailles !
Direction Ore, le café de Ducasse, au premier étage du pavillon Dufour, pour prendre le petit-déjeuner. Et oui, ce n’est pas tout le monde qui a son pavillon chez le roi Soleil ! Message personnel : le pavillon Dufour se situe dans le prolongement de l’aile Gabriel ! Si ce n’est pas un comble, c’est le prénom de notre fils !
En plus de petit-déjeuner dans un endroit magnifique, la formule propose d’entrer directement dans le château, sans faire la queue avec son billet, ce qui n’est pas un luxe ! Par contre pas eu de brioche (réf culturelle à Marie-Antoinette) ou de croissant supplémentaire du fait de notre royale homonymie !
Une fois notre royal breakfast avalé, nous nous retrouvons propulser dans la foule, prêts à visiter le château de Versailles.
J’avais visité le château étant enfant, je me souvenais de beaucoup de chose, mais j’avais oublié tout cet or scintillant ! Superbe !
Nous cheminons par le salon de l’Abondance, la chambre de parade du Grand Appartement du Roi, La galerie des glaces, le salon de la guerre et la chambre du Grand Appartement de la Reine.
Une déception m’assaille cependant : nombre d’appartements privés (du Roi ou de la Reine, des enfants royaux ou bien des favorites) ne se visitent qu’avec un guide et moyennant un supplément, ce qui fait très vite grimper la note !
Détail d’une porte du salon de Diane.
Les jardins ne sont certes pas les plus beaux en janvier, mais le soleil est là, c’est royal ! Et heureusement car quelques kilomètres nous séparent du domaine de Trianon !
Passage devant le grand Trianon (que nous ne visiterons pas pour cause de trop d’empreinte napoléonienne !) pour nous rendre au petit Trianon, le domaine de Marie-Antoinette.
Un portrait de Marie-Antoinette (dit « à la rose ») par Élisabeth Vigée Le Brun et un buste de Marie-Antoinette en 1775, en porcelaine de Sèvres, d’après un modèle de Louis-Simon Boizot.
Le salon de compagnie, la chambre et le boudoir des « glaces mouvantes ». Un summum de raffinement !
Le belvédère et la grotte.
La ferme.
Le hameau de la reine, un village miniature avec potager, laiterie ou encore moulin, qui avait aussi une vocation pédagogique pour les enfants royaux.
Le week-end se termine. Nous avons eu les yeux qui ont pétillé ! Et je ne cache pas l’envie de revenir un jour, pour explorer d’avantage les appartements privés du château !
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.Ok